RECUCA : Notre visite d’une Finca de café

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Aujourd'hui direction Recuca. C'est l'une des « Fincas » (ferme) proposant aux touristes de découvrir tout le processus de fabrication du café. Il en existe plein, mais nos amis Colombiens nous conseillent fortement celle-ci, un plus authentique et intéressante que d’autres selon eux.
Nous nous levons à 7h afin de sauter dans un bus depuis Arménia nous déposant 1h plus tard sur le bord de la route devant le panneau indiquant la dite Finca. Le garde, profitant que l'entrée se trouve 2 km plus loin, nous propose de nous emmener pour la modique somme de 8000 pesos.
Il est fou ce Monsieur !!! On vient de payer 3000 pesos pour faire 1/2 heure de bus et il en veut 8000 pour réaliser peine 2km. Ne voulant pas payer ce tarif exorbitant par principe nous partons à pied. Nous n’aurons pas besoin de marcher bien longtemps, car c’est à peine deux minutes après être partis, qu'une camionnette arrive et nous propose de nous déposer juste devant l'entrée.

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Nous voyant arriver, les équipes de la Finca nous prennent immédiatement en charge. La machine est bien rodée; café d'accueil, enregistrement, paiement et nous voilà embarqué avec un père et sa fille de Bogota, venus passer quelques jours de vacances dans la région du café. Nous commençons la visite en faisant un bond dans le temps. Notre guide nous emmène essayer les habits traditionnels portés par les paysans il y a de cela moins de 20 ans. Même si la mise en scène est un peu KITCH nous posons d'avant la reproduction d'une maison d’époque l'air béa et jouons le jeu avec le guide qui nous enseigne les rudiments de danse, de combat et de comportements en société.

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La séance photo terminée, un groupe de colombien vient s'ajouter à notre quatuor et nous partons tous ensemble découvrir les arbustes de café. Notre guide nous propose un parapluie pour nous protéger du soleil, car contrairement aux arbustes de café nous n’avons pas de bananier pour nous protéger. ET oui il fait vraiment chaud et rapidement nous jouons aux "chinois" sous nos ombrelles.

Guère plus haut qu'une vigne, le café pousse en grains de couleur verte puis rouge lorsque devenus matures. Lors de notre visite, nous apprenons tout le processus de la vie du café. Tout d’abord il faut commencer par planter la graine sans sa coquille dans du sable; au bout de deux mois une fois germé, on la replante dans un petit pot individuel comprenant pas plus deux kilos de terre. Il faudra alors attendre 7 mois avant de replanter les pousses en terre bien alignées et espacées d’un mètre les unes des autres.

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Nous déambulerons ainsi une bonne heure au milieu des champs sous une chaleur écrasante. Lou s'étant fait copine avec la fille d'un couple Américano-Colombien court devant et ne demande pas une seule fois à être portée, comme quoi quand elle veut....

Tout au long de notre promenade nous croisons des panneaux qui nous apprennent que seul 2% de la production est gardée pour une consommation locale, car au vu du prix (3000 pesos pour 500 gr) peu de Colombiens peuvent se permettre de s’offrir ce nectar, contrairement aux Français qui consomment entre 4 et 7kg par an et par personne. Notre guide nous explique, panneaux à l’appui que les meilleurs cafés proviennent du Panama, puis de la Jamaïque et enfin de la Colombie. Les plus gros producteurs sont le Brésil, le Vietnam, la Thaïlande et en quatrième position la Colombie mais que les plus gros exportateurs sont quant à eux sont le Brésil, la Colombie et le Vietnam.

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Maintenant que le processus de la vie du café n’a plus de secret pour nous (et pour vous !), nous enfilons les tenus destinées à la cueillette et partons armés de nos seaux accrochés à la ceinture.

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Louanne et sa nouvelle copine sont misent à contribution et s’appliquent à ne cueillir que les graines arrivée à maturation, c'est à dire les rouges.

La récolte effectuée nous allons à la pesée pour découvrir combien nous avons gagné. En mutualisant nos butins nous arrivons à 1kg, soit 1000 pesos. (environ 0.30 cents). En général un bon cueilleur peut gagner jusqu’à 30 000 pesos par jour soit 12€.

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Une fois la cueillette terminée le café n’est pas encore prêt à être consommé. Il faut encore le broyer pour séparer les graines de leurs coquilles. A l’époque, c’est à l’aide d’un gros caillou et manuellement que la manipulation s’effectuait avant d’inventer des machines permettant la séparation et le tri entre les différentes qualités de café.
Après le trie, place au séchage. Deux méthodes sont alors possibles: au soleil ou en machine. Évidement, la vieille méthode du soleil est la plus naturelle et c’est elle qui offre un meilleur résultat mais il est impossible de prévoir quand la graine sera prête pour la consommation et cela demande beaucoup plus d'attention.

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Quand les graines sont bien sèches (moins de 12% d'humidité), on passe à la torréfaction. C’est à partir de ce moment que la graine du café dévoile son arôme et sa couleur brune telle qu’on la connait. Enfin le café est prêt à être moulu et préparé.

Nous retournons au bâtiment central pour goûter ce nectar qui n'a plus de secret pour nous. Tour à tour on se voit offrir une tasse qui je l'avoue ne m'a pas renversée. Mais bon ça fait 10 mois que nous buvons des cafés au goût de chaussettes, mon palais a du s'y habituer à mon insu. Ceci dit, Arnaud à apprécié ce café.

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Même si c’est assez touristique, cette promenade dans les champs de café en plein cœur des montagnes d'Armenia nous a bien plu et c'est satisfait de nos nouvelles connaissances que nous repartons chez nos amis Colombiens Monica et Kiké.

Plus d'infos ici : Finca RECUCA

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